Que consomme la ventilation mécanique contrôlée (VMC) ?

La consommation d’énergie d’un système de ventilation mécanique est mesurée en kilowatt/heure par an, ou kWh/a. Ce chiffre indique combien de kWh votre appareil consomme, consommation que vous convertissez sur une base annuelle.

Bien entendu, il est impossible de calculer à l’avance votre consommation exacte. Un système de ventilation comporte presque toujours trois modes qui déplacent des quantités d’air différentes, en fonction du réglage de l’appareil. Ces trois modes nécessitent des vitesses de ventilation différentes et consomment donc différemment.

De nombreux facteurs influencent également la consommation d’énergie de votre ventilation mécanique, et les capteurs jouent un rôle important lorsqu’il s’agit d’économiser de l’énergie.

Et quelle est exactement la consommation d’électricité de la ventilation mécanique DUCO ?

Vous trouverez la réponse détaillée plus loin dans ce blog, mais nous sommes heureux de vous la résumer.

En simplifiant, pour une VMC simple flux comme la DucoBox Silent Connect, la consommation est de 120,2 kWh/a. Cette installation comprend une commande manuelle sans capteurs. Une VMC double flux, tel que la DucoBox Energy Premium, consomme 258,1 kWh/a. Grâce à la commande à la demande et aux capteurs, vous pouvez réduire la consommation d’un système de ventilation. Pour la DucoBox Silent Connect avec capteurs de CO2, la consommation d’énergie tombe à 50,8 kWh/a. La consommation d’énergie d’une DucoBox Energy Premium est de 112,4 kWh/a.

 

Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans ce blog :

• Facteurs déterminant la consommation d’énergie
• Consommation de l’apport mécanique avec échangeur de chaleur par rapport à un apport naturel
• Impact de la commande à la demande sur la consommation d’énergie
• 40 % d’économies d’énergie grâce à la ventilation zonale

 

Facteurs affectant la consommation d’énergie de la ventilation mécanique contrôlée

La consommation d’énergie d’un système de ventilation dépend de son fonctionnement tout au long de l’année. En outre, des facteurs tels que la taille des pièces à ventiler, le type d’installation et le comportement des utilisateurs jouent également un rôle.

1.     Surface habitable

Un facteur évident, mais qui ne doit pas être ignoré. La taille de l’habitation et des pièces à ventiler a un impact important sur la consommation de la ventilation mécanique. Les systèmes de ventilation évacuent l’air du logement par un système de conduits répartis dans tout le bâtiment. Logiquement, une maison plus grande représente un réseau de conduits plus étendu. Des distances plus longues à parcourir signifient que le système de ventilation devra fonctionner davantage pour réaliser l’extraction d’air souhaitée.

2.     L'installation

La façon dont l’appareil de ventilation a été installé détermine également la consommation finale d’électricité par an.

À cet égard, la pose du système de conduits est cruciale. Un trop grand nombre de conduits souples par rapport aux conduits rigides crée une résistance, de sorte que l’unité de ventilation doit travailler plus et consommera donc davantage. En outre, un diamètre trop étroit du conduit peut avoir le même effet. En particulier au niveau de l’extraction où tout l’air extrait quitte la maison, un diamètre trop étroit agira en quelque sorte comme un frein sur l’ensemble de l’installation. Par conséquent, l’installation mécanique consomme considérablement plus. Réduire la consommation d’énergie du système de ventilation ? Suivez nos conseils pour l’installation d’un système de ventilation simple flux et d’un système de ventilation double flux résidentiels.

3.     Comportement des occupants

Le dernier facteur est souvent négligé : le comportement de l’utilisateur. On ne considère donc pas seulement l’utilisation directe, mais aussi l’utilisation indirecte.

En tant qu’occupant d’un logement, vous avez naturellement le contrôle sur le système de ventilation. Dans les installations sans capteurs, l’activation de l’appareil est entièrement entre les mains de l’utilisateur. Si la ventilation n’est jamais demandée, l’appareil maintiendra un niveau de base qui consomme très peu d’énergie. Cela affecte évidemment la qualité de l’air dans l’habitation, tout comme le fait de couper entièrement la VMC.

Mais même avec des capteurs, le comportement indirect des occupants a une influence sur la consommation d’énergie d'une VMC double flux ou d’une VMC simple flux. Une douche de dix minutes avec de l’eau tiède produit moins d’humidité qu’une douche chaude d’une demi-heure. La température de l’eau et la durée de la douche influencent donc également l’ activation de l’appareil.

En outre, une famille de trois personnes produit moins de CO2 qu’une famille de cinq personnes. Même les rituels du soir jouent un rôle : toute la famille s’assoit-elle ensemble dans le salon ou certains membres de la famille passent-ils leur temps libre à l’extérieur de la maison ou dans leur propre chambre ?

 

Consommation de l’entrée d’air mécanique avec la VMC double flux par rapport à la VMC simple flux

Dans le calcul de la consommation d’énergie, on travaille souvent avec une approximation (CEA). Nous comparons ci-dessous une VMC simple flux avec une VMC double flux avec récupération de chaleur.

Pour une VMC simple flux, notre DucoBox Silent Connect, cela équivaut à 120,2 kWh/a. Il s’agit d’un système sans capteurs avec commande manuelle uniquement. L’extension du système avec des capteurs de CO2 et/ou d’humidité a un impact positif sur la consommation d’énergie (voir ci-dessous).

Une installation similaire mais dotée d’un système de ventilation double flux, comme notre DucoBox Energy Premium, consomme une fois encore 258,1 kWh/a. Ce chiffre est environ le double de celui d’une VMC simple flux. C’est logique, car cet appareil souffle de l’air en plus de l’extraire, de sorte qu’il y a deux ventilateurs en action (au lieu d’un).

 

Impact de la commande à la demande sur la consommation d’énergie de la ventilation mécanique

Dans la comparaison précédente, nous avons parlé très explicitement d’appareils à commande exclusivement manuelle. L’ajout de capteurs à l’installation a toutefois une influence considérable sur la consommation d’énergie.

Dans un système de commande à la demande simple avec régulation centralisée des besoins, nous plaçons par exemple un capteur d’humidité dans la salle de bain. Ce capteur commande à l’appareil de s’activer et de ventiler dès que l’humidité relative dans la salle de bains dépasse un certain niveau. Et que signifie la commande à la demande pour la consommation des appareils mentionnés plus haut ?

Consommation du système de ventilation simple flux - DucoBox Silent Connect

Avec la DucoBox Silent Connect, la consommation baisse de 120,2 kWh/a à 86,8 kWh/a. Avec un système manuel, vous mettez l’appareil en marche juste avant la douche et vous l’arrêtez vous-même. Concrètement, cela signifie que vous commencez souvent à ventiler un peu trop tôt et peut-être aussi trop longtemps. Le capteur veille à ce que la ventilation n’ait lieu que lorsqu’elle soit nécessaire.

L’extension du système, par exemple avec des capteurs de CO2, permettra d’affiner encore davantage. Un système central avec commande locale peut permettre de réduire davantage encore la consommation d’énergie à 50,8 kWh/a.

Consommation du système de ventilation double flux - DucoBox Energy Premium

La DucoBox Energy Premium démarre avec une consommation de 258,1 kWh/a mais baisse immédiatement à 188,1 kWh/a lorsqu’un capteur est ajouté. Là encore, le principe est le même que pour la Silent Connect.

L’extension de l’installation (2+ capteurs), permet de réduire encore ce chiffre à 112,4 kWh/a.

Avec les deux appareils, nous constatons donc que la consommation diminue de moitié avec l’augmentation du nombre de capteurs.

 

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40 % d’économies d’énergie grâce à la ventilation zonale

Le passage d’une commande manuelle à une commande locale est une bonne opération en termes d’économie d’énergie, mais il y a mieux encore.

La ventilation zonale utilise le principe de la commande locale et l’associe à des clapets de réglage qui garantissent aussi que seule la zone concernée est ventilée.

L’activation du ventilateur a un impact important sur la consommation de l’appareil. Si l’habitation est subdivisée en zones, le ventilateur devra fonctionner moins longtemps et moins fort. Cela permet de réaliser des économies d’énergie pouvant aller jusqu’à 40 %.

En outre, un système de ventilation zonale génère jusqu’à 30 % de bruit en moins. En effet, la régulation par zone ne ventile que les pièces qui en ont besoin, tandis qu’un système centralisé gère l’ensemble de l’habitation.

Vous vous souvenez du paragraphe sur le comportement des utilisateurs ? La ventilation zonale a un impact positif important sur ce facteur. Un système de ventilation zonale bien réglé et bien conçu ne nécessite pratiquement pas d’intervention manuelle. La régulation par zone permet également de s’assurer qu’il n’y a ventilation que là où elle est nécessaire.

En résumé, plusieurs facteurs influencent l’efficacité énergétique du système de ventilation. Vous obtiendrez les meilleurs résultats en combinant un bon plan de pose avec un bon appareil. La commande automatique et le fonctionnement silencieux augmentent en outre le confort de vie.

 

 

 

 

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